Retour d'expérience d'un adhérent EC³
La SA DALBY est installée à Sainte-Feyre depuis 30 ans.
L’équipe de 8 personnes intervient sur des chantiers de tous corps d’état dans un rayon de 30 kilomètres.
Son dirigeant, Olivier DALBY, partage son expérience de la solution proposée par EC³ pour la gestion de ses déchets après 3 mois d’utilisation…
L’image des entreprises artisanales passe beaucoup par la façon dont elles gèrent les déchets.
Il faut donner l’exemple !
Quelle était votre motivation à adhérer à EC³ ?
Je suis en lien avec Jean-Pierre MAGNE, qui est maçon, comme moi et Président d’EC³. Il m’a souvent parlé de ce qui se mettait en place en Creuse pour les déchets des pros de la construction et je m’y suis intéressé plus sérieusement quand les premières plateformes de collecte ont ouvert leurs portes en septembre dernier.
J’ai décidé de rejoindre l’association suite à la réunion d’information et à la visite organisée sur la plateforme de Sainte-Feyre. Je suis adhérent depuis novembre 2022.
Quels avantages y trouvez-vous ?
La proximité ! La plateforme de Sainte-Feyre, chez REVAL 23, nous permet de déposer les déchets produits la journée sur chantier sur le chemin du retour…
Dans notre organisation, il est plus simple et rapide de trier directement sur chantier. Ça présente l’avantage de garder le chantier net et les clients apprécient.
Sur le dépôt aussi cette organisation a ses avantages : les abords restent propres. Des sentiers de randonnée longent le dépôt et il est important pour moi qu’en passant à côté, les promeneurs nous perçoivent comme une entreprise artisanale respectueuse de leur cadre de vie.
Quels inconvénients y trouvez-vous ?
Le tri prend du temps, de la place aussi. Mais nous donnons une valeur à ce travail en le mentionnant et en le chiffrant systématiquement sur nos devis et factures. Une ligne est consacrée à l’installation du chantier et le tri en fait partie. Au final, la gestion des déchets du chantier fait partie de notre prestation.
Pour pallier à la place que prend le tri, nous avons opté pour l’utilisation d’une remorque et la collecte en big bags. C’est modulable en fonction de la nature et de la taille du chantier et la remorque est mobile à tout moment.
Avez-vous pu mesurer des économies ?
Et bien oui. En intégrant les coûts de tri et traitement des déchets aux factures, les coûts sont complètement portés par le client. Ce n’était pas toujours le cas avant.
En plus, le tri permet de détourner des déchets recyclables des encombrants qui coutent chers. En 3 mois, ça représente déjà 1.440 tonne et là tout le monde est gagnant : le client, nous et l’environnement.
Comment votre équipe s’est-elle adaptée au changement d’habitude lié au tri ?
Cette « éducation » au tri s’est mise en place comme une méthode de travail comme une autre ; comme le port des EPI ou le rapport en début de journée… Aujourd’hui elle est adoptée par tous, c’est un automatisme.
Quelle est la perception de vos clients ?
L’accueil est toujours favorable. Lors de la mise en place du chantier et de l’organisation du l’espace de tri avec des big bags, ils sont parfois surpris et posent des questions. Nous leur expliquons l’organisation et les obligations auxquelles les entreprises sont soumises. Ça nous permet aussi de justifier le poste de gestion de déchets. Les clients apprécient à la fois la démarche et que leur chantier soit bien tenu.
Etes-vous utilisateur de matériaux recyclés ?
J’y suis favorable, bien sûr. Pour l’agrandissement d’une zone de stockage sur mon dépôt, je vais comparer les prix des matériaux issus de carrière et des matériaux recyclés issus de la plateforme de Sainte-Feyre. A propriétés égales, je favoriserai les granulats issus du recyclage, qui, si ça se trouve, sont issus de mes chantiers !